Installation des tuyaux qui alimentent la tête robotisée en micro-billes

Jean-Pierre Merlet, chercheur à l’Inria – programmation des tracés en cours

Les tracés tridimensionnels du lidar, triple tête tournante placée sur le robot, qui saisit et enregistre en continu les coordonnées numériques de sa trajectoire.

Régulièrement, Nicolas Lemaitre, Jean-Pierre Merlet et Yves Papegay, qui ont permis la mise au point du robot, échangent (et agissent) sur sa maintenance… (1)

Régulièrement, Nicolas Lemaitre, Jean-Pierre Merlet et Yves Papegay de l’Inria, qui ont permis la mise au point du robot, échangent (et agissent) sur sa maintenance… (2)

Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019 – tracé en cours
Crédit photo : Aurélien Mole

Dans le cadre de sa recherche expérimentale intitulée Les Larmes du Prince, poursuivie en résidence aux Tanneries au printemps 2019, l’artiste Anne-Valérie Gasc a conçu et présente dans la Grande halle jusqu’en septembre Vitrifications, une création très spécifique…

Véritable  « tentative d’édification à l’échelle du corps  » (Emmanuelle Chiappone-Piriou, commissaire de l’exposition), l’œuvre prend la forme d’une tête traceuse suivant une trajectoire programmée. Elle s’efforce d’édifier, sur un socle gigantesque, une matière qui s’y refuse : des microbilles de verre, répandues au gré des passages du robot, s’écoulant/s’écroulant en dessins translucides formant peu à peu paysage.

Œuvre animée aux mécaniques complexes, au croisement des champs plastique, architectural et robotique, son fonctionnement repose sur l’expertise computationnelle des chercheurs du laboratoire Héphaistos de l’Inria (Institut national de recherches en sciences du numérique).
Pour accompagner les différents aspects de la mise en œuvre du projet et de sa présentation, Nicolas Lemaitre, étudiant de 4ème année à l’ESAD d’Orléans (École Supérieure d’Art et de Design), a été recruté en stage pour assurer le suivi de l’oeuvre à travers sa maintenance technique, sa documentation en vue de recherche, d’étude et d’édition, et sa présentation au public.


Présent depuis son montage et au quotidien, en particulier durant les temps d’ouverture au public, Nicolas en assure les activations, la présente aux visiteurs, vérifie son fonctionnement, garantit la bonne exécution des protocoles, photographie et filme les dessins, tient son journal de bord …


Au croisement des échanges continus entre Anne-Valérie Gasc, Emmanuelle Chiappone-Piriou, les chercheurs Jean-Pierre Merlet, Yves Papegay, et l’équipe du centre d’art, et bien entendu avec les visiteurs de la Grande halle, Nicolas est un maillon déterminant de l’accompagnement spécifique d’une œuvre produite en résidence, de ses conditions de réalisation et de visibilité, et de celui des publics qui viennent à sa rencontre, cet été au centre d’art.

Merci à lui !