Vue de l’exposition de Marco Godinho pendant le finissage de son exposition Un vent permanent à l’intérieur de nous.

Table-ronde en présence de Marco Godinho, Eric Degoutte, Thierry Davila, Chistophe Gallois, Béatrice Josse et Claire Luna.

Marco Godinho siphonne l’Oblivion (Water) pour transvaser le liquide contenu dans la bonbonne, dans des bouteilles en verre.

Partage de l’eau de l’oubli, composée d’eau de vie portugaise, luxembourgeoise, et de jujubes de Corée. Oblivion (Water) fait référence à l’Odyssée d’Homère et l’arrivée d’Ulysse sur l’île des Lotophages, se nourrissant de fleurs de lotos ayant le pouvoir de donner l’oubli.

Vue de la bonbonne contenant l’Oblivion (Water) une fois siphonnée.

Ayant fait du Centre d'art contemporain sa maison de l'infini habitée par un univers poétique, métaphorique et intime, Marco Godinho a donné rendez-vous aux publics autour de son oeuvre Oblivion (Water).    

Mise en macération lors du vernissage de son exposition Un vent permanent à l’intérieur de nous – le 28 octobre 2023 – cette eau de l’oubli s’est transformée tout au long de l’exposition, avant d’être symboliquement offerte à la dégustation lors du finissage. Le partage amical  et convivial de cette eau de l’oubli a été aussi le temps de paroles partagées et de conversations ouvertes : invités par Marco Godinho, Thierry Davila (historien de l’art, philosophe et critique d’art), Christophe Gallois (curateur et responsable des expositions au Mudam Luxembourg), Béatrice Josse (curatrice, autrice, enseignante) et Claire Luna (critique d’art et commissaire d’exposition indépendante) interrogent ainsi tous ensemble les champs d’exploration chers à l’artiste que sont l’inframince, la performance et l’art immatériel/conceptuel en lien avec le vivant et les espaces domestiques.