Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Clément Bagot
Multimondes Multiples,
Vue de l’exposition,
Galerie Haute,
Courtesy de l’artiste,
© Photo Aurélien Mole

Artiste : Clément Bagot / Commissaire : Éric Degoutte

En prolongement du second cycle d’expositions, déployé au cours de la 8ème saison artistique, première d’une programmation de trois années intitulée Nos maisons apparentées, Le Centre d’art contemporain – Les Tanneries présente l’exposition Multimondes Multiples de Clément Bagot, visible dans la Galerie Haute du 16 mars au 5 mai 2024. Le travail de l’artiste plasticien Clément Bagot en appelle à une expérience sensible et esthétique plurielle, créant des œuvres complexes et riches autour de l’homme, de la nature, des structures urbaines, de l’architecture et des éléments organiques. Explorant les concepts de l’éphémère et du changement, il met en lumière la fragilité de notre environnement et notre relation avec lui. Se faisant, il sollicite nos attentions dans de subtils glissements visuels, ouvrant sur des mondes indécis, en suspension pour certains, dans lesquels nos regards naviguent avant de venir s’y installer – forts de quelques apparentements hospitaliers.

Partagée entre une production de dessins et un travail en volume, la démarche artistique de Clément Bagot en appelle à une expérience duelle située entre l’abstraction et la figuration. Maniant l’art du dessin et de la sculpture, Clément Bagot consacre les dix premières années de son parcours artistique à la pratique du dessin avant d’opérer, peu à peu, un passage vers la sculpture puis l’installation. Articulant une pratique intense du dessin et de la sculpture, l’artiste réalise des compositions énigmatiques et imaginaires qui retranscrivent une perception décalée de la réalité du monde dans lequel nous évoluons, tout en interrogeant la place de l’individu dans l’univers. La démarche de Clément Bagot, mêlant répétitions minutieuses, configurations précises et élaborations géométriques, ponctuées par une forme d’improvisation et de spontanéité, tend vers un épuisement du geste artistique à travers des graphismes ondulatoires et des figures élémentaires.

L’exposition Multimondes Multiples réunit une série de dessins, de microarchitectures et de sculptures grand format réalisée au cours des dix dernières années ainsi qu’une sculpture hybride créée pour l’exposition, à l’aspect zoomorphique , comparable à un abri, un module invitant le visiteur à y trouver refuge au cours de son itinéraire. Une façon pour le Centre d’art contemporain labellisé d’intérêt national en avril 2022 de démontrer, une fois encore, sa capacité à accompagner les artistes – de la jeune génération[1], confirmés, ou internationaux[2] – dans leurs recherches et leurs démarches de production d’œuvres. Clément Bagot génère ainsi des mondes inédits et imaginaires – marqués par la vision d’œuvres cinématographiques , nourrit par la science-fiction et l’univers de la bande dessinée -, invitant le spectateur à déambuler et à se perdre au milieu de ses mondes miniatures encapsulés sous des capots plexiglas, véritables sculptures-maquettes aux nombreuses connotations architecturales, et que l’artiste qualifie de « microcosmes ». Ses créations, à la fois étranges et familière, à l’aspect organique, minéral ou végétal, peuplent l’espace de la Galerie Haute et éveillent la curiosité des visiteurs qui se retrouvent plongés dans une esthétique atemporelle, un espace-temps suspendu à éprouver.

Entre espaces architecturés, formes habitables et structures organiques, l’exposition graphique et sculpturale de Clément Bagot brouille les frontières entre intérieur et extérieur, invitant le visiteur à traverser des paysages en mutation, en (dé)construction et des imaginaires en constante évolution. le parcours de cette exposition crée les conditions d’une navigation entre des mondes passés et futurs aux contours indéfinis. Mi-abri, mi-chrysalide, aéronef, arche ou bunker – device ou shelter – l’apparentement des formes habitables travaillent ainsi les certitudes qui structurent les contours de nos espaces, réels ou pensés, sensibles ou utopiques.

[1] Au cours de la Saison 8 Nos maisons apparentées, et pour l’exposition Dis[players] (3 février 2023 au 25 février 2024), le Centre d’art contemporain a présenté le travail des diplômé.es 2023 de l’ÉSAD Orléans et a accompagné la production d’œuvres de quatre artistes post-diplômé.es de l’ÉSAD Orléans.

[1] Au cours de la Saison 8 Nos maisons apparentées, et pour l’exposition Un vent permanent à l’intérieur de nous de Marco Godinho (28 octobre 2023 au 21 janvier 2024, tous les espaces), le Centre d’art contemporain a produit une réadaptation in situ de l’installation monumentale Written by Water, présentée une première fois à l’occasion de la Biennale d’art contemporain de Venise 2019, pour laquelle Marco Godinho représentait le pavillon du Luxembourg.

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Les artistes programmé.e.s au fil de la saison #8 – Nos maisons apparentées 

Cycle 1
Octobre
 : Marco Godinho, Un vent permanent à l’intérieur de nous, Tous les espaces

Cycle 2
Février
 : Diplômé.e.s et post-diplômé.e.s 2023 de l’École supérieure d’art et de design d’Orléans, Galerie Haute.
Un co-commissairat de Sophie Fétro, designer et théoricienne de design, maître de conférence en esthétique et sciences de l’art. 
Benjamin Mouly, Toucher de bouche, Verrière et Petite Galerie.
Mars : Romain Kronenberg, Seconde Personne, un commissariat de Meris Angioletti, Grande Halle – Clément Bagot, Multimondes Multiples, Galerie Haute.

Cycle 3
Juin
: Lydie Jean-Dit-Pannel, Galerie Haute et Verrière – Jeunes diplomé.e.s de l’École nationale supérieure d’art de Dijon, Petite Galerie – Richard Long (oeuvres issues de diverses collections publiques), Grande Halle.
Un commissariat de Bénédicte Ramade.