Manthey Kula, Architecture from solitude
La Biennale d’Architecture d’Orléans 2017
Vues d’expositions aux Tanneries Centre d’art contemporain Amilly
© Blaise Adilon.

Manthey Kula, Architecture from solitude
La Biennale d’Architecture d’Orléans 2017
Vues d’expositions aux Tanneries Centre d’art contemporain Amilly
© Blaise Adilon.

Manthey Kula, Architecture from solitude
La Biennale d’Architecture d’Orléans 2017
Vues d’expositions aux Tanneries Centre d’art contemporain Amilly
© Blaise Adilon.

Manthey Kula, Architecture from solitude
La Biennale d’Architecture d’Orléans 2017
Vues d’expositions aux Tanneries Centre d’art contemporain Amilly
© Blaise Adilon.

Manthey Kula, Architecture from solitude
La Biennale d’Architecture d’Orléans 2017
Vues d’expositions aux Tanneries Centre d’art contemporain Amilly
© Blaise Adilon.

UN COMMISSARIAT D'ABDELKADER DAMANI ET LUCA GALOFARO                     ARTISTE : Manthey Kula

L’approche narrative et fictionnelle de l’architecture, avec ses personnages et ses lieux spécifiques, sous-tend le travail de l’agence norvégienne Manthey Kula installée à Oslo. L’installation est conçue comme un paysage retraçant le destin de cinq personnages historiques frappés d’exil et d’isolement : l’Islandais Grette Aasmundsson (XIe siècle), le Hollandais Leendert Hasenbosh (XVIIIe siècle), l’Ukrainien Petro Kalnyshevsky (XVIIe siècle), l’Amérindienne Juana Maria (XIXe siècle) et l’Irlandaise Mary Mallon (XIXe-XXe siècles). Ces histoires n’en demeurent pas pour autant illustratives. Les architectes se placent au contraire sur le terrain de la spéculation : qu’ont rêvé ces personnages, quels sentiments ont-ils éprouvés, quels questionnements existentiels se sont-ils posés ? Pour réponse, cinq espaces singuliers de petite
échelle, correspondant au caractère de chaque personnage : le délinquant, le déviant, l’antagoniste, la victime et le corrompu. Jouant des dichotomies dedans/dehors, centre/périphérie, haut/ bas, etc. ils expriment avant tout les relations qui se nouent entre la vie des usagers et l’espace. Loin d’une approche qui ferait d’abord place aux fonctions prédéterminées, Manthey Kula participe d’une mouvance qui privilégie dans le projet l’invention de récits multiples, cette matière qui, désormais, donne forme à l’espace.